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Le thème principal est Le Mouvement : « celui des corps, celui des idées, celui de l’innovation, le mouvement qui rapproche les hommes et les cultures », pour reprendre les mots du maire de Montpellier, Michaël Delafosse. 

Cette année, la Mauritanie, entre autres pays africains y occupera une place importante à travers ses élus, ses institutions, ses projets de coopération et ses médias, offrant ainsi un aperçu de son engagement dans le dialogue euro-africain. 

La Mauritanie débutera la Biennale par le Congrès du 6 au 7 octobre, à travers des tables rondes et des plénières.

Le maire de Kiffa, Jemal Ahmed Taleb Keboud, présentera le rôle des collectivités locales dans le développement territorial et la coopération décentralisée. Saleck Moulaye Ahmed Cherif, directeur des études à la Région de Nouakchott, reviendra sur l’importance des échanges interrégionaux et universitaires.

Lors de la plénière sur les migrations et le développement local, la présidente de la Région de Nouakchott, Fatimetou Abdel Malick, et Flora Ben Chekroun, chargée de mission au Groupe de Recherche et de Réalisation pour le Développement Rural (GRDR) aborderont le rôle des diasporas et des associations dans le développement local et le transfert de compétences.

Enfin, le ministre mauritanien de la Transformation numérique et de la Modernisation de l'Administration, Ahmed Salem Bede Etfagha, interviendra sur l’utilisation des données satellitaires pour la gestion durable des ressources et la souveraineté technologique.

La biennale mettra également en valeur de nombreux pays africains, comme le Sénégal, Djibouti, le Maroc entre autres. Ceux-là viendront partager leurs expériences sur les thématiques relatives au One health, à l’agroécologie, à la lutte contre la désertification, à la gestion durable de l’eau et à l’adaptation au changement climatique.

La Mauritanie illustre la coopération euro-africaine à travers plusieurs projets A Kiffa, amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement depuis 2023 (budget 1,6 M€ cofinancé par l’AFD, l’Agence de l’Eau, Montpellier et la SNDE) ; à Nouakchott, le PCAEA 4 renforce les infrastructures et la gouvernance locale (financement 675.000 € sur trois ans par Montpellier) ; dans la santé, une unité mobile de potabilisation est installée par Montpellier au Centre Hospitalier National pour fournir une eau de qualité et renforcer l’hygiène hospitalière.

La Biennale valorise également la culture et la créativité africaines. Elle proposera des expositions telles que Moi l’Afrique de Kumba Conte, Haute Peinture – Pêches Couture, Bella Bah, ou encore Refuge, ce qui reste. 

Expo programmée Moi l’Afrique de Kumba Conte : présenter l’Afrique aux enfants français, par les Africains eux-mêmes ©Biennale Euro-Africa 2025.

Au programme, également des spectacles vivants – danse afro-urbaine, théâtre-forum, ateliers pour le jeune public, contes animés et webtoons – ainsi que des concerts afro-urbains, des battles de danse et un marché artisanal Afro Market.

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